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Travaille à Mâcon et à Paris

- de passage, faculté de Vincennes, étudiant travailleur

(arts plastiques, philosophie)

- photographe /plasticien

- ancien libraire et éditeur: éditions W

- conseiller de Paris (2001-2008)

 

Autodidacte en tout et pour tout,

sauf rare exception forte tendance 

à photographier en automne, en hiver,

réfléchit au printemps et respire en été.

 

Le sujet a une forte tendance à la picnolepsie 

(grec, picnos=fréquent; élipsie=la surprise).

L'absence dure quelques secondes, 

son début et sa fin sont brusques... 

mais pour le picnoleptique rien ne s'est passé, 

le temps absent n'a pas existé, à chaque crise, 

sans qu'il s'en doute, un peu de sa durée 

lui a simplement échappé.… 

Ce sont les enfants qui sont le plus souvent atteints...

plus tard le jeune picnoleptique sera lui même

porté à mettre en doute le savoir 

et les témoignages concordants de son entourage,

toute chose certaine lui deviendra suspecte, 

et il aura tendance à croire que rien n'existe 

et que même s'il y a une existence, 

elle ne peut être représentée, elle pourrait certainement pas être communiquée ou expliquée aux autres.

 

Discourir, du latin discurere 

Aller de côté et d'autre, courir ça et là, 

terme qui marque bien l'impression de hâte et le décousu de la connaissance usuelle chez les picnoleptiques.

« Je suis souvent dans un état de vague et d'indifférence »

                                                                        Michael Snow

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